MARIELLE DURAND EST ARTISTE. À L’ENCRE DE CHINE, AU STYLO NOIR, À L’AQUARELLE, ELLE CROQUE LES VILLES DU MONDE ENTIER : LES RUES, LES PASSANTS, LES ATMOSPHÈRES. SON TRAVAIL PARAÎT DANS LA REVUE BOUTS DU MONDE, LA REVUE XXI, LIBÉRATION, CAUSETTE, BAYARD, MICHEL LAGARDE… IL Y A 4 ANS, ELLE S’ENVOLE POUR 3 SEMAINES À NEW YORK. ELLE REVIENT À PARIS AVEC DES DESSINS, CEUX D’UN NEW YORK SENSIBLE ET DÉLICAT. HELLO PARIS NEW YORK VOUS INVITE À SA RENCONTRE.
MARIELLE DURAND : DÉPART POUR NEW YORK CITY
En juin 2015, la dessinatrice Marielle Durand s’envole pour New York. Cela fait des années qu’elle en rêve, de ce voyage outre-Atlantique, partir à la rencontre de cette mégalopole « centre névralgique de la création et de la culture », comme elle l’écrit dans la revue Bouts du Monde. Seul hic : elle est blessée à la main droite. Elle emporte cette douleur avec elle dans la Ville qui ne dort jamais. Ce voyage à New York lui a été offert par ses amis, ils se sont cotisés pour ses 35 ans. Il n’est pas question de l’annuler. Dans sa valise, des carnets, et ses précieux stylos. S’il le faut, elle dessinera de la main gauche. Et c’est ce qui arrive. À New York, à force de s’entraîner à gauche, Marielle Durand devient ambidextre.
Illustration : Marielle Durand. Photo : Chloé Vollmer-Lo.
DESSINER NEW YORK, UN SACRÉ DÉFI POUR MARIELLE DURAND
Son défi : comment représenter New York, cette ville monde qui a été mille fois représentée ? Les scènes de films de Woody Allen, les dessins de Sempé, Cabu, les couvertures du New Yorker, les récits de Paul Auster, la musique de Gerschwin et le jazz de Billie Holliday. Tout a déjà était fait, dessiné, représenté. Comment ne pas tomber dans le cliché ?
Qu’à cela ne tienne, Marielle Durand se met à dessiner dans son carnet. Au départ, impressionnée par les géants de verre et de béton dans Rector Street, elle « frissonne à l’idée de l’effondrement des tours disparues de WTC ». Puis au bout de quelques jours, elle prend de la hauteur, monte au sommet du Rockfeller Center. Elle se souvient : « Là haut, j’embrasse la ville entière en un regard, pour saisir tout ce que je n’imaginais pas depuis tant d’années ». Elle dessine alors l’Empire State Building (voir son dessin ci-dessus) qui devient le symbole de son voyage !
PORTRAITS DE NEW-YORKAIS
Sa déambulation new-yorkaise continue, au milieu du bruit, de la circulation, des sirènes, des travaux, des bouches d’aération fumantes, des groupes de touristes, des vendeurs de rues… Pour célébrer à sa façon le 4 juillet, la fête nationale américaine Marielle Durand dessine les New-Yorkais dans le métro, en bleu et rouge. « La France et les Etats-Unis ont les mêmes couleurs », souligne-t-elle. Ses silhouettes se détachent au trait fin, ces vies new-yorkaises croquées à la volée arrêtent le temps, le voilà, son New York à elle.
Illustrations : Marielle Durand.
MARIELLE DURAND ET LA MAGIE D’INSTAGRAM À NEW YORK
Dans les rues, Marielle Durand, saisit « les moindres détails et aspérités des bâtiments d’époques différentes, les jeux de kaléidoscope des milliers de fenêtres, les constellations de châteaux d’eau », comme elle le raconte elle-même. Elle se sent minuscule et pourtant au centre du monde. Un jour, depuis l’une des terrasses du New Witney Museum Marielle dessine le MeatPacking District, et poste son oeuvre sur les réseaux sociaux. La magie d’Instagram opère, celle qui peut faire diffuser une information, un image, comme une traînée de poudre.
Le New Witney Museum reposte son dessin sur le web. C’est l’enchaînement. Une architecte d’intérieur est en train de réaménager des buildings à Manhattan, ceux de la société de bureaux Convene. Elle contacte Marielle Durand, qui reçoit ce message : « We need to see you ! », « Nous avons besoin de vous voir ! » Fin 2016, la commande est confirmée, une douzaine de reproductions des dessins de Marielle Durand seront affichés sur 2 mètres par 3 dans un building de Park Avenue, en face de Grand Central. Le rêve américain. Heureusement, elle a trouvé un agent, Garance Illustration, intermédiaire indispensable.
MARIELLE DURAND SE FAIT REMARQUER GRÂCE À INSTAGRAM
À New York Marielle est également contactée par Marcus Samuelsson, célèbre chef de la nouvelle scène gastronomique à Harlem où elle réside. Il est à la tête de Red Rooster , restaurant où ont lieu de fameuses improvisations de jazz, tous les lundis. En live, elle dessine le groupe qui joue alors, Requiem Walker Project. Que de rencontres ! Elle conclut :
« Il y a vraiment quelque chose qui se passe avec cette ville. À New York, mon travail prend une autre dimension. »
Illustrations : Marielle Durand.
Le 6 juillet, Hello Paris New York vous propose de rencontrer Marielle Durand en participant à notre atelier carnet de voyage.
ATELIER CARNET DE VOYAGE LE 6.07.19 À PARIS
Hello Paris New York
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Marielle Durand
Venez dessiner New York, quel que soit votre niveau !
le samedi 6 juillet de 14 h à 16h 30
à la Cantine du 18e 46 rue Ramey, 75018 Paris
Réservez votre place avant le 27 juin pour bénéficier du tarif réduit à 25 €.
Cet atelier s’adresse aux adultes de tous niveaux et aux enfants à partir de 7 ans.
Si vous êtes deux adultes à venir, la place pour votre enfant est offerte.
Tous les renseignements ici : Atelier carnet de voyage, dessiner New York.